COMMUNIQUE DE l’UNITE NATIONALE CITOYENNE AU SUJET DES ELECTIONS EUROPEENNES du 9 juin 2024
Le scrutin du 9 juin 2024, dernière élection prévue avant la présidentielle de 2027 s’annonce comme un désaveu massif du pouvoir en place et en premier lieu du Président Macron lui-même.
Les Françaises et les Français ont pris conscience que la France est abandonnée par ceux qui sont censés la gouverner et la défendre.
A l’intérieur, ils laissent l’ultra-libéralisme ravager la société car la faillite économique, le désinvestissement par l’Etat de ses responsabilités, l’immigration massive, le chaos insécuritaire, la perte totale de repère collectif, particulièrement pour les plus jeunes, sont toutes des conséquences du choix délibéré, opéré depuis longtemps, de déréguler l’économie au bénéfice du capital financier dont le seul horizon est le profit mondial.
À l’extérieur, la seule politique qu’ils proposent est une Union Européenne qui deviendrait un super-Etat fédéral, complètement libéré de la volonté des peuples européens, les obligeant à obéir à une politique ultra-libérale, bureaucratique et autoritaire toujours prête à suivre les Etats-Unis d’Amérique dans leurs erreurs.
Pas de démocratie sans nation forte et pas de nation forte si elle ne défend pas sa souveraineté économique, sociale, politique, militaire, ses frontières, son modèle social et citoyen : voilà l’opinion montante dans toute la France.
L’Unité Nationale Citoyenne a beaucoup plaidé pour que les forces qui partagent cette conception présentent une liste basée sur ces principes. Elle n’y est pas parvenue. L’idée souverainiste se présente dispersée sur de petites listes qui ne peuvent espérer avoir de représentants élus.
La plupart ont cultivé leurs particularismes ou leurs marottes : les uns sont d’abord de gauche, les autres d’abord de droite ou cultivent un radicalisme repoussoir, alors que les Françaises et Français veulent que nous sortions du chaos par le rassemblement et l’unité de la Nation.
Telle est l’opinion que partage aujourd’hui une majorité croissante de Français. Telle est l’opinion qui s’exprimera massivement le 9 juin prochain. Il se trouve que le mode de scrutin retenu pour les élections européennes - la proportionnelle à un tour - est le plus favorable à l’expression de toutes les sensibilités et de leur représentation au Parlement de Bruxelles (et de Strasbourg), donc, parmi d’autres, celle du souverainisme, sous réserve de franchir la barre fatidique de 5% des suffrages exprimés. Ce seuil, si mal et si peu organisés que soient les divers mouvements pour qui le maintien, ou plutôt la restauration de l’indépendance nationale est un impératif prioritaire et non négociable, on peut penser qu’ils pouvaient l’atteindre s’ils s’étaient entendus, faisant passer l’essentiel avant l’accessoire.
La liste « Nous le Peuple » conduite par Georges KUZMANOVIC est celle qui s’inscrit le mieux dans ce besoin de souveraineté avec un esprit ouvert s’adressant à tous et nous appelons à la soutenir et à voter pour elle.
Il reste que pour une grande masse d’électeurs, le Rassemblement National apparait au niveau national comme le parti d’opposition le plus crédible. Ailleurs, le Parti Socialiste et ses alliés, les Verts, sont des macronistes honteux ; les Républicains, comme d’ailleurs la liste Reconquête, veulent le retour de l’autorité mais approuvent les logiques ultra-libérales qui la détruisent ; la France Insoumise a défendu autrefois la justice sociale, mais en dénonçant systématiquement comme répressive l’autorité qui peut seule la garantir, elle s’est faite désormais la porte-parole démagogique, clientéliste et électoraliste d’un communautarisme musulman, alors que seule la laïcité républicaine peut réunir tous les citoyens, quelles que soient leurs croyances...
Le Rassemblement National n’est pas le parti d’opposition idéal. Ses origines, ses outrances passées ou récentes, son inexpérience du pouvoir font douter de sa capacité demain à redresser le pays. S’il a su rompre avec un passé condamnable, il est à craindre que ce soit, comme on le voit en Italie avec le parti de Madame MELONI, au prix d’une adaptation au système européen actuel.
Néanmoins, il représentera le 9 juin un vote utile au niveau des grands partis et nous partageons ce constat avec toutes celles et ceux qui voteront pour lui.
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