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Compte-rendu du COMITÉ NATIONAL DE LIAISON du 22/01/2020


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Le CNL s’est réuni de 19 h à 21h30 à Paris en présence des membres suivants :

-  Club nouveau siècle : Bernard Reygrobellet
-  Comité Valmy : Sadki Alima et Soubi Toma
-  Justice & démocratie : Roland Sanviti
-  Mouvance France : Roland Hureaux et Bruno Triquenaux
-  Oser La France : Sébastien Meurant, sénateur pour le Val d’Oise
-  Pour une constituante (association) : Christian Berthier
-  SIEL  : Vincent Bleuze
-  Solidarité et progrès : Jacques Cheminade, accompagné de Karel Vereycken et (?)
-  Unité Nationale Citoyenne : Dominique Jamet, François Morvan, JC Lebert, Bernard Duchaussoy, Laurent Baron
-  UPR  : Nicolas Terver

Était excusé :
-  Georges Kuzmanovic, République souveraine

Ordre du jour :

Comme nous nous y attendions, Xavier Bertrand n’a finalement pas été présent. Peut-être n’est-ce que partie remise. Il eut de toute façon été prématuré d’envisager quelque avancée que ce soit avec une personnalité qui a certes dit non à Maastricht mais qui a pourtant approuvé le traité de Lisbonne.

- Brexit

Dominique Jamet (UNaCit) lance la discussion au nom des organisateurs : le Brexit est en soi une bonne nouvelle, en est-il également une pour la France ?
Après une démonstration du poids anglo-saxon qui pèse sur la France, Roland Sanviti (J&D) souligne que la GB n’a jamais été totalement dans l’UE et que même si le Brexit représente un heureux précédent nous ne récupérerons notre souveraineté que si nous savons expliquer aux gens les liens qui existent entre les mondes de la finance, de la drogue et du terrorisme, mondes qui pillent la France, donc le peuple, en faveur d’intérêts exogènes.
Pour Jacques Cheminade (S&Pr) la réponse est oui mais… Il faut bien comprendre que Boris Johnson joue son ile en fonction d’intérêts financiers britanniques et pour en faire un paradis fiscal dont le peuple n’aura que les restes. Si notre conception est différente, l’exemple de la sortie reste positif quoi qu’il advienne.
D. Jamet (UNaCit) souligne que contrairement à ce qu’avaient annoncé les médias, Boris Johnson est quelqu’un qui fait ce qu’il a dit, ce qui est une nouveauté au-delà des interprétations possibles. Il précise la question initiale : est-ce transposable en France ?
Soubi Toma (comité Valmy) : le patriotisme britannique va pouvoir se réaffirmer en fonction de la réussite ou non du Brexit, et c’est cela qui servira d’exemple pour la France.
D. Jamet (UNaCit) approuve, mais rappelle que de nombreux souverainistes français n’osent pas se déclarer ouvertement pour un Frexit. Cette donnée va-t-elle désormais se modifier, y compris dans le peuple ?
François Morvan (UNaCit) : Le Brexit est le fruit conjoint des intérêts divergents d’une partie de la classe dominante anglaise et du vote de la classe populaire. Pour les premiers l’UE n’est pas assez libérale, pour les seconds elle l’est trop. Cette conjonction contradictoire se retrouve sur le thème de l’indépendance. Pour qu’une ligne Frexit devienne ici opératoire il faudrait que nous soyons dans une conjoncture du même ordre. Il nous manque la partie classe dominante, ce qui ne doit aucunement nous empêcher d’agir. Mais comment va se négocier le modèle social en GB, notamment au regard de l’immigration ? C’est l’inconnue. Ici en tout cas, la classe dirigeante est pro immigration pour des raisons d’intérêts financiers.
D. Jamet (UNaCit) : Nous ne devons pas oublier la possibilité que l’exemple britannique fasse des adeptes ici, notamment si B. Johnson éloigne la GB des politiques d’austérité.
Nicolas Terver (UPR) : Si on ne parle jamais de Frexit pour préparer l’opinion, il ne se fera jamais. L’UE va se déliter de plus en plus. Le Royaume Uni va montrer que tout est possible et que la catastrophe c’est maintenant, non dans une sortie de l’euro, de l’OTAN et de l’UE.
Roland Hureaux (MF) : le Brexit va fonctionner, car Johnson ne va pas faire une politique anti sociale, même si la City y trouvera son avantage. Il ne faut pas sous-estimer les fractures qui existent entre le peuple et les mondialistes, mais des retournements sont possibles chez nos élites et c’est ce que nous devons préparer.
Sébastien Meurant (OLF) : L’intérêt est de retrouver notre liberté, notamment juridique. Le pouvoir mondialiste se moque de la France. Les patriotes ne peuvent qu’être sensibles à l’exemple anglais. Un référendum serait le bienvenu. Même si le Frexit aura un coût, les monnaies qui ont disparu sont nombreuses dans l’histoire. L’UE ne protège pas. La crise démocratique est majeure. L’insécurité se développe. Une crise financière pourrait faire exploser le système. Tout est possible à condition qu’une offre politique soit incarnée.
D. Jamet (UNaCit) : On voit que le Brexit supposé impossible devient effectif et qu’il ne sera pas une catastrophe. Ailleurs en Europe, il y a ceux qui veulent s’affirmer pro Frexit et ceux qui ont peur de l’immaturité de l’opinion sur le sujet, mais sa volatilité est telle aujourd’hui qu’on peut penser que ce qui est vrai maintenant peut ne plus l’être dans six mois. Reste à savoir quel pays suivrait en premier un exemple de Brexit réussi. Peut-être l’Italie dont on a cru qu’elle pouvait le faire il y a deux ans, peut-être la France, de laquelle les secousses sont souvent venues en premier.
J. Cheminade (S&Pr) : Trump et Johnson ont compris que leurs peuples avaient assez de l’occupation culturelle, financière et de l’austérité sociale. Mais ils sont Wall street et la City qui ne poursuivent pas du tout les mêmes objectifs, avec toute la part des mafias et du blanchiment mondial qui sont pratiqués sur les places financières. En France nous devons sortir, mais avec un projet et une stratégie face à une fausse Europe infectée de bureaucratie et de finance.
R. Hureaux (MF) : l’UE c’est la déconstruction européenne. Face à ceux qui rêvent d’un coup d’Etat et ceux qui manipulent la démocratie, on voit que le suffrage universel reste la meilleure arme de la démocratie malgré le pouvoir des médias et le pouvoir financier.

- Question d’une primaire des « républicains et des patriotes

D. Jamet (UNaCit) demande ce que pensent les présents de l’idée lancée par N. Dupont Aignan d’organiser une primaire entre Marine Le Pen, Julien Aubert, Guillaume Larrivé, le Gal. De Villiers, Natacha Polony, Eric Zemmour, François Asselineau… Il précise que F. Asselineau a réagi en disant que le minimum eut été que NDA prévienne les susnommés avant de lancer cette idée et qu’il en pose les questions d’organisation. D. Jamet poursuit en disant qu’une telle primaire donnerait une majorité colossale à M. Le Pen et les autres auraient les miettes. Dupont Aignan calcule-t-il qu’une telle primaire donnerait une hiérarchie qui permettrait de recevoir des postes en pourcentages correspondants en cas de victoire prochaine de M. Le Pen ? Pour F. Asselineau, ce que NDA appelle union des républicains et des patriotes serait diviseur et ne serait qu’une union des droites. D. Jamet ajoute que si on veut arriver à quelque chose de pérenne il faut que la gauche patriote et républicaine et la droite républicaine et patriote s’unissent car elles forment probablement une majorité, il ne faut pas les séparer. En rester à un débat entre droite et extrême droite face à Macron serait se priver de toutes les chances. Pour qu’une telle élection ait un sens, il faudrait selon F. Asselineau, y inclure au moins Fabien Roussel (PC), Mélenchon, Georges Kuzmanovic…
R. Hureaux (MF) : Une primaire au sens français n’est qu’une photographie des notoriétés respectives des participants un jour donné et conforte une cooptation dépendante du système médiatique. Aux USA cela se déroule sur six mois et permet de voir émerger des personnalités nouvelles. Ce ne serait pas une mauvaise idée si de vraies conditions étaient réunies. Marine Le Pen est, de fait, la candidate du système.
D. Jamet (UNaCit) : Le plafond de verre, c’est fini. Au second tour on vote contre, or beaucoup de gens de ne voteront plus Macron pour voter contre M. Le Pen. Il se peut même que ce soit l’inverse. On peut également envisager une forte percée écologiste.
R. Hureaux (MF) : Les écologistes politiques sont de super-Macrons sur tous les sujets partout où ils sont élus. Il faut en dénoncer l’imposture.
D. Jamet (UNaCit) : Dans la jeunesse ils représentent 70% de l’électorat.
J. Cheminade (S&Pr) : L’opinion de la jeunesse est légère et superficielle…
R. Hureaux (MF) : Si on les laisse monter sans contradiction, il n’y a aucune raison pour qu’ils ne continuent pas à monter. Il ne reste que les écologistes à ne pas avoir été disqualifiés, de plus ils ont une aura morale. C’est un vote par rejet des autres. Il faut montrer qu’ils sont pires que Macron.
Christian Berthier (assoc Pour une c.) : On s’oriente vers une abstention considérable aux municipales. Les gens vont devoir élire des conseils dont les capacités d’action ont été rognées par l’Etat central. Ils ont été déçus, l’ambiance a changé rapidement depuis quatre ou cinq ans. Nos espérances vont peut-être être déçues.
S. Meurant (OLF) : Il y a de moins en moins de candidats pour les municipales. Même au niveau local les gens y croient de moins en moins. L’incapacité des politiques fait que les gens se détournent. L’année prochaine les départementales et les régionales ont lieu le même jour, il faut être en ordre de marche car cela va éclaircir le paysage pour 2022. En 2016 Macron n’était pas le candidat gagnant, rien n’est écrit.
D. Jamet (UNaCit) : Il faut s’attendre à ce que les prochaines échéances se transforment en vote sanction contre Macron et que les milieux d’affaires décident de soutenir un candidat de remplacement… (Baroin, Pécresse, Bertrand, Royal…)

-  Apologue de Dominique Jamet

Déçus par leur parti et l’autocratisme de son chef, à peu près 180 personnes dont beaucoup de cadres ont donné leur démission de Debout la France. La première chose qu’ils ont faite a été de fonder un nouveau groupuscule. Nous appartenons ici à des mouvements de diverses importances et tant qu’il y aura des mouvements épars nous n’arriverons à rien. Collaborant ensemble nous arriverons à quelque chose, pas tout de suite, pas facilement, mais à quelque chose. Au-delà d’un comité national de liaison se réunissant une fois par mois pour discuter, il faudrait que nous arrivions à former une coordination, une convention, un cartel, une union qui ferait que nous pourrions exister vis-à-vis de l’extérieur. Rassembler les gens qui sont pour un retour à l’indépendance nationale, adversaires de Macron, qui ont un souci de justice sociale est notre point commun. Il faut réfléchir à la formation d’une structure fédérale.
Lorsque F. Asselineau dit qu’une vraie primaire réunirait des candidats allant de du PC au RN en passant par tous les patriotes de tous horizons, il est dans le vrai.

Pendant la galette des rois partagée à la suite, Bernard Reygrobellet (CNS) dit penser que, tant que la République laisse encore une certaine liberté, faire en sorte de ne pas disperser est déjà essentiel ; mais que certains dans nos mouvances se font des illusions sur l’avenir de la démocratie.

-  Charte pour les municipales

D. Jamet (UNaCit) signale que Georges Kuzmanovic prévoit de présenter des listes et que le CNL pourrait essayer de faire circuler s’il y a lieu la liste des candidats pour lesquels nous recommanderions de voter.
JC Lebert (UNaCit) : Comment promouvoir la charte ? S’il est trop difficile de joindre une majorité de maires et de candidats qui ont, sauf exception, autre chose à faire pendant leur campagne que d’étudier une charte, pourquoi ne pas tenter de la faire paraître dans des journaux, signée du CNL dévoilant ainsi, certes discrètement, mais pour la première fois ce qu’il est ?
J. Cheminade (S&Pr) : Solidarité & Progrès l’a distribuée à ses candidats un peu partout dans la France rurale. Quant à une parution presse, cette charte devrait à tout le moins paraître dans Marianne ; Natacha Polony étant la seule qui la ferait paraître sans payer, alors que d’autres ne la publieront pas, même en payant.

…La discussion se poursuit à bâtons rompus pendant le dernier quart d’heure à propos de Macron et des notions de droite et de gauche. Celles-ci sont tellement à géométrie variable selon les intervenants qu’il apparaît à JC Lebert (UNaCit) que nous devons sans retour transgresser ces notions pour inventer ce qui doit advenir.

-  Nota bene

François Asselineau (UPR) a depuis ce CNL organisé une grande soirée le 31/01 à l’occasion du Brexit qui a réuni 500 personnes. Y ont pris la parole J. Cheminade, G. Kuzmanovic, D. Jamet, F. Philippot, Gilles Casanova, N. Dupont Aignan, JF Poisson, Philippe Pascot, Pierre Levy, John Laughland, et bien sûr François Asselineau.
Les choses bougeraient-elles du côté de l’UPR et François Asselineau aurait-il fait un premier pas vers l’œcuménisme auquel nous travaillons ? C’est ce qu’il semble.
Nous nous réjouissons de la grande réussite de cette soirée et espérons qu’elle aura été un prélude au rassemblement plus large et plus solide que nous appelons de nos vœux.


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