Quand la justice baise la France…

« La justice est une illusion ». Cette citation, tirée d’un livre de Bernard Werber, nous arrive en pleine figure après l’abandon de poursuites envers Nick Conrad par le parquet.

Ce rappeur, né en France et vivant de dividendes provenant de citoyens français, avait été condamné à une amende avec sursis il y a quelques mois, pour un appel à la haine raciale anti-blanc. Par contre, baiser la France ou poser une bombe sous le Panthéon n’est pas considéré comme un appel à la haine.

Faut-il considérer alors qu’il ne peut y avoir haine à des fins culturelles ou de liberté d’expression ? La réponse est non, la République ne peut pas tolérer ce qui nuit à son unité.
Au lendemain où la France commémore pour ses morts, de la grande guerre pour notre liberté ou ceux d’attentats mettant en péril notre civilisation, une telle décision ne peut qu’inciter au développement, en toute impunité, de ce genre de comportement méprisable envers notre pays.
La France se nique elle-même à travers cette importante faiblesse et cette vile bassesse de notre justice. Comment garder foi en la justice pour ceux qui aiment la France ?

De telles inepties m’inspirent la citation du comte de Montalembert remodelée en pareilles circonstances : « Pauvre France, ... avais-tu donc besoin pour dernière épreuve, pour dernier affront, d’endurer la tyrannie de ceux qui ne te respectent pas, qui ne te défendent plus et qui détruisent ta culture ? »

Ludovic DEMATHIEU