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RECONQUETE


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Chronique de Dominique Jamet...

La reconquista – la reconquête - c’est le vocable communément retenu pour désigner et, à l’occasion, commémorer la longue histoire, jalonnée par la bataille indécise de Covadonga, la victoire de Las Navas de Tolosa et, pour finir, la chute de Grenade, qui vit les Espagnols, peuple premier, comme on dit quai Branly, reprendre sous le signe de la Croix et de ses bannières le contrôle de leur terre submergée par l’Islam conquérant. Quelques années avaient suffi à l’envahisseur pour soumettre la quasi-totalité de la Péninsule ibérique. Il fallut près de huit siècle aux envahis pour se délivrer du joug et retrouver l’indépendance perdue.

« Partout où l’on voit que la République recule, récupérer mètre carré par mètre carré la souveraineté républicaine », tel est le but que s’est récemment assigné M. Christophe Castaner. Noble langage, mais vaste programme. On donnera acte et on saura gré au ministre de l’Intérieur d’avoir rompu avec un trop long aveuglement pour regarder en face une réalité qui crève les yeux les moins avertis et que son prédécesseur avait paru découvrir au moment même où il quittait la place Beauvau. On aimerait être certain que les actes suivront les paroles sans qu’il faille attendre huit cents ans pour rétablir l’ordre public quotidiennement troublé, défié et bafoué dans les territoires perdus de la République.

« Territoires perdus » : c’est le terme peu glorieux que les universitaires, les médias, une fraction croissante de la population et tout récemment les responsables du gouvernement de la France se sont insensiblement résignés à utiliser pour qualifier ces zones de plus en plus étendues, de plus en plus nombreuses qui sont de moins en moins accessibles aux forces de l’ordre, aux représentants des divers services publics, aux pompiers, aux médecins, aux ambulanciers, et même aux simples visiteurs.

Ce ne sont plus les lois de la République qui régissent aujourd’hui certaines cités, certaines banlieues, certains quartiers de la capitale voire certains départements où ont afflué et se sont progressivement entassées des populations d’origine étrangère, largement acquises à une religion, à une culture, à des pratiques, à des mœurs qui ne sont pas les nôtres. Nombreux, très nombreux et pour l’instant encore majoritaires sont ceux qui sont venus chercher en France l’emploi, la sécurité, la prospérité, la modernité que ne leur offraient pas leur pays natal et qui ont le bon goût de ne ni cracher ni déverser leur haine sur le pays qui les a accueillis. Mais nombreux, trop nombreux ceux qui sont tombés sous l’emprise des prêcheurs de l’obscurantisme ou sous l’empire des dealers de la drogue, associés les uns aux autres dans un mariage incestueux entre la loi du Prophète et la loi du milieu.

L’incurie, la complaisance, un humanisme dévoyé, la lâcheté et le clientélisme se sont conjugués pour engendrer, pour favoriser puis pour généraliser un état de défiance, de désordre, et d’anarchie On a cru, au prix de capitulations successives, acheter la paix sociale et nous assistons désormais, consternés, les yeux tardivement dessillés, aux prodromes de la guerre civile. Au moindre prétexte, au besoin sans l’ombre d’une justification, les voitures flambent, les écoles, les collèges, les lycées, les maisons de la Culture brûlent, les cailloux, les pétards et les cocktails Molotov pleuvent, les pompiers sont attirés dans des guets-apens, les policiers sont menacés, attaqués, bravés, ciblés, interdits de séjour. Enhardis par l’impunité, les voyous dévalent allègrement la pente qui mène de la délinquance à la criminalité et de la bagarre au lynchage.

Tandis qu’on laissait les caïds faire à leur manière l’éducation de la jeunesse des banlieues, aux dépens de l’ordre public, on tolérait les empiètements progressifs des imams, des bigots et des grenouilles de minaret sur la conscience et le comportement des fidèles de l’islam, aux dépens de la laïcité, pilier d’un ordre social que l’on croyait définitivement arraché, en France, à l’influence temporelle des Eglises. Quoi que l’on pense du Coran et du message de Mahomet, rien ne justifierait que l’on gêne, que l’on entrave, moins encore que l’on interdise la pratique de cette religion tant qu’elle reste cantonnée dans la sphère privée. Or, la nature même de l’islam, si l’on n’y met bon ordre, porte ses fidèles à obéir à des lois, à des règles et à des coutumes qui posent des problèmes aigus de compatibilité avec nos lois, nos mœurs et notre art de vivre. D’où la nécessité absolue de l’encadrer de telle manière qu’il lui soit défendu, comme à toutes les autres confessions, ni plus ni moins, de sortir de ses foyers et de ses mosquées pour imposer ses exigences à ceux qui n’en sont pas les adeptes comme à ceux qui ne professent aucune religion. Le moment est venu de se rappeler et d’appliquer aux musulmans comme à tous les citoyens ou résidents français la règle d’or que Napoléon, émancipateur avisé des juifs, entendait leur fixer : tout aux musulmans en tant qu’individus, rien aux musulmans en tant que communauté.

La tâche qui attend M. Castaner - ou ses successeurs - est immense, et d’autant plus que ses prédécesseurs l’ont davantage négligée. Elle est encore à la portée de notre Etat et de notre société. Elle requiert des moyens, une volonté, une continuité, une doctrine, tout ce qui lui a manqué ces dernières années. Elle sera longue. Elle ne peut plus attendre sous peine qu’elle prenne une tournure plus violente que ce à quoi nous avons assisté jusqu’ici. Elle est ingrate. Se déciderait-on enfin à la mener, et à la gagner, ce ne sera ni Bouvines ni Fontenoy ni Austerlitz ni même Verdun. En un sens, heureusement. C’est à Grigny, à Sarcelles, à Chanteloup-les-Vignes, à Béziers, dans les quartiers Nord de Marseille, que se récolteront les tristes lauriers de l’indispensable guerre civique. Pour transposer à notre temps et à nos moyens le texte d’une proclamation célèbre, ce n’en est pas moins aujourd’hui la bataille de France, et la bataille de la France.


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