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L’HEURE EST-ELLE VENUE ?


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Chronique de Dominique JAMET...

Ce ne sont pas seulement notre vie économique, notre vie sociale et nos vies personnelles qui ont pâti de la lâche agression du Covid19 et risquent d’en subir pour une durée indéterminée les diverses séquelles. Notre vie politique, pratiquement mise entre parenthèses, a figuré parmi les premières victimes du Coronavirus. Pourtant le moment n’est plus très éloigné où elle sera admise à quitter le service de réanimation et reprendra son cours interrompu avec, selon toute vraisemblance, une intensité redoublée. Cela pour trois raisons.

Tout d’abord, il est d’ores et déjà acquis que l’opinion et la classe politique, pour une fois au diapason l’une de l’autre, exigeront à juste titre de ceux qui, ès qualité, ont été confrontés à la crise sanitaire qu’ils s’expliquent et rendent des comptes tant pour l’état d’impréparation où l’épidémie nous a trouvés, pour les improvisations et les incohérences constatées dans sa gestion que pour les décisions inhumaines auxquelles elle a donné lieu et que pour les approximations, la dissimulation et les mensonges qui ont jalonné son déroulement.

Deuxièmement, une suite ininterrompue de consultations électorales vont s’échelonner au long des dix-huit mois à venir – second tour des municipales, sénatoriales, départementales, régionales – et offriront aux citoyens autant d’occasions de s’exprimer et de tirer, au-delà des considérations locales et individuelles, les conséquences proprement politiques des trois premières années du mandat de M. Macron, de son (ou de ses) Premier(s) ministre(s) et de sa majorité.

Enfin, et surtout parce que, sous réserve d’une révision constitutionnelle parfaitement improbable bien que fort nécessaire, l’élection du chef de l’Etat, jumelée avec les législatives, demeure la clé de voûte de notre vie politique, celle-ci, comme à l’habitude depuis la funeste institution du quinquennat, va être très vite dominée puis conditionnée par l’obsédante campagne présidentielle.

Rien ne donne à penser, au moment où ces lignes sont écrites, qu’Emmanuel Macron soit à même de remonter la pente de l’impopularité qu’il a suscitée et qui l’a accompagné presque depuis ses débuts. Il n’importe, les forces occultes qui régissent le monde occidental et gouvernent la France depuis des décennies sauront bien, comme d’habitude, sortir de leur chapeau le candidat néo-libéral, que ce soit le sortant ou un autre, qui, plébiscité par les grands médias aux mains de l’oligarchie, sera censé représenter le cercle de la raison et accédera automatiquement au second tour de la présidentielle.

Qu’il s’appelle Macron, Baroin ou Tartempion, ce candidat est assuré de l’emporter, également comme d’habitude, s’il a trouvé en face de lui au premier tour une opposition désunie, divisée, décrédibilisée, et surtout si la finale l’oppose, comme en 2017, à un candidat stigmatisé et redouté comme représentant un extrémisme, de droite ou de gauche, dont la majorité des Français ne veut pas.

La configuration de 2022 sera-t-elle la même qu’il y a trois ans, et si, c’est le cas, avec le même résultat ? Soyons clairs. Que ce soit juste ou pas, jamais Marine Le Pen ne rassemblera sur son nom, au second tour, l’apport de voix de gauche indispensable pour battre le candidat de l’Establishment. Jamais. Jamais Jean-Luc Mélenchon ou son double ne réunira sur son nom, au second tour, le complément de voix de droite nécessaire pour battre le candidat de l’Establishment. Jamais. Leur seule présence incitera assez d’électeurs, dupes des vieux clivages, à faire passer l’accessoire avant l’essentiel et à porter au pouvoir un président qu’ils détesteront autant et plus qu’ils ont détesté ses prédécesseurs.

Pourtant, heureuse conséquence d’une tragédie collective, la pandémie a révélé aux Français, dans sa crudité, où en était la France. Il y a – il y a encore – dans notre pays une majorité de Français qui ont découvert dans sa brutalité, dans sa crudité, l’état de dépendance, de servitude, de faiblesse, d’impuissance où nous sommes tombés et qui aimeraient que leur pays –le nôtre - cesse d’être la risée du monde pour redevenir ce qu’il a été, un exemple, un modèle, une grande nation, unie, fière et libre. Ils sont prêts à s’engager, il faut leur donner des raisons de croire que l’heure en est enfin venue.

Le souverainisme, ce mot dont certains persistent à croire qu’il est incompréhensible, est majoritaire chez nous. Il ne lui manque qu’une incarnation.

L’extraordinaire écho qu’a rencontré ces jours derniers l’initiative prise par Michel Onfray, atteste le renouveau d’une idée et d’une sensibilité que l’on croyait un peu vite révolues et condamnées par l’histoire. Que dit Michel Onfray ? Simplement que ceux qui croient encore à la France et veulent la voir revivre, aient l’intelligence de conjuguer leurs efforts et de rassembler leurs forces, qu’ils viennent de gauche, de droite ou d’ailleurs. La simple évocation de cette perspective a déclenché aussitôt un tir groupé d’intimidation et de barrage de la part de ceux qui ont compris à quel point elle mettait en danger leur microcosme. L’article infâme qu’a publié Le Monde donne la mesure de leur panique. Où irions-nous, n’est-ce pas, si nous sortions de la guéguerre civile permanente où nous usons nos forces et notre intelligence ? Où irions-nous si ressuscitait chez nous cette valeur qui ne fut ni de gauche ni de droite mais commune à tous et que notre hymne national appelle « amour sacré de la patrie » ?

Michel Onfray a expressément indiqué qu’il n’entendait pas entrer en politique en tant qu’acteur professionnel, mais être d’abord un lanceur d’alerte, un semeur d’idées, un éclaireur sur le chemin du renouveau. La voie qu’il a choisie n’est pas, en tout cas pour l’instant, celle d’un mouvement, d’un parti, d’une candidature. Mais plutôt celle d’une réflexion, d’une plate-forme qui mènerait à un programme.

Reste évidemment à trouver celui qui l’incarnerait. Celui qui serait prêt à accueillir et à réconcilier « gauche », « droite » et « ailleurs ». Celui qui ne serait inacceptable pour personne. Celui qui aurait déjà donné des preuves de patriotisme sans que celles-ci soient des signes de fermeture. Celui qui aurait donné des gages de sa sincérité sans se réfugier sur un Aventin boudeur. Celui qui aurait la notoriété, la crédibilité, la volonté, l’audace. Celui qui aurait une expérience politique sans être ni le délégué ni le candidat d’un de ces vieux partis que l’histoire a condamnés. S’il existe, qu’il ne tarde pas à se déclarer !

Et dans ce cas, oublions nos querelles, nos chapelles, nos égos, nos boutiques, nos exclusives, pour faire triompher ce qui nous rassemble, la France. Souverainistes de tout le pays, unissons-nous !


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