La doxa verte

La venue de Greta Thunberg à l’Assemblée Nationale était une opération de communication, une instrumentalisation effectuée au travers d’une adolescente déscolarisée, au moment précis de la ratification du CETA, traité aux conséquences écologiques et agricoles désastreuses.

Les discours apocalyptiques de cette nouvelle icône à la propagande radicale et sectaire, tournent le dos aux avancées scientifiques et à la nécessité de construire l’écologie avec les hommes et non contre eux. Si ses discours étaient appliqués, les impacts seraient terribles sur notre économie, sur les activités industrielles et agricoles, avec pour résultat l’éclatement plus que probable d’une colère sociale majeure.

Tandis qu’à défaut d’idées constructives et efficaces il s’agit, à travers un symbole, de faire peur à la population, les prix de l’électricité augmentent parallèlement à ceux du carburant, la supercherie des éoliennes terrestres est à son apogée et il est question de privatiser les barrages hydro-électriques.

Si la réduction des gaz à effets de serre est bien une nécessité mondiale, Greta Thunberg n’est qu’un épouvantail brandi pour effrayer l’humanité et la soumettre à la nouvelle doxa verte. Enfin, plus près de nous, ces manipulations hypocrites permettent à l’État de mener une politique écologique contraire aux besoins de nos territoires.

Ludovic DEMATHIEU