Ne laissons pas tomber nos aînés !
Madame Agnès Buzin, ministre de la santé, a annoncé le 31 mai 2018 la fin du remboursement des médicaments traitant la maladie de Alzheimer. Plusieurs milliers de personnes étaient traitées depuis des années par l’un ou l’autre de ces médicaments qui se sont finalement révélés dangereux par l’agence de la haute autorité de santé. Une première question se pose : Si ce médicament s’avère plus dangereux qu’efficace pour la santé, comment se fait-il qu’il ne soit pas purement et simplement retiré du marché ?
Une seconde question en découle : Qui a intérêt à préserver le lobbying de certains laboratoires pharmaceutiques ?
Une réflexion plus globale devrait être lancée sur la fin de vie et sa prise en charge, et sur le bien fondé de l’acharnement thérapeutique.
Madame Buzin propose la mise en place d’une infirmière de nuit dans chaque EPHAD. Cela va t-il résoudre les difficultés rencontrées aujourd’hui dans ces établissements. On peut en douter. Les employés de ces établissements souhaitent voir se renforcer les effectifs, tout simplement pour pouvoir accorder plus de temps à chacun de nos aînés. Cette infirmière de nuit ne permettra pas de résoudre ces difficultés, ni de désengorger les services d’urgence comme cela est envisagé.
Notre expert
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